« Entre dialogue tronqué et guerre en suspens : le piège du M23 »
✍️Par Ir Fiston Mitima Kasi
1. 🇨🇩 RDC – Pourparlers entre le gouvernement et le M23 : Dialogue en panne, paix en sursis
Alors que la région Est de la République Démocratique du Congo (RDC) continue de s’enliser dans la violence et l’insécurité, les pourparlers engagés depuis plusieurs mois entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23, sous l’égide du Qatar à Doha, peinent à produire des résultats tangibles. Après une déclaration conjointe jugée encourageante en avril 2025, les espoirs de trêve ont rapidement été douchés par l’échec du troisième round de discussions début mai, suivi du retrait des délégués du M23, rentrés à Goma.
Cette impasse diplomatique traduit plus que la simple difficulté d’une négociation : elle révèle la profondeur des fractures politiques, sécuritaires et identitaires qui minent la RDC depuis des décennies.
🔍 Les sujets centraux des pourparlers
Les discussions de Doha devaient aborder plusieurs questions clés :
- Le cessez-le-feu immédiat et l’arrêt des hostilités dans les territoires occupés par le M23.
- Le retrait des troupes du mouvement rebelle de certaines zones stratégiques (notamment dans le Rutshuru, le Masisi et Nyiragongo).
- La réintégration des combattants dans les Forces armées congolaises (FARDC) ou dans la vie civile via un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).
- La question du retour des réfugiés congolais vivant en Ouganda et au Rwanda.
- Les garanties sécuritaires et politiques demandées par le M23.
🗣️ Les revendications du M23
Le M23 (Mouvement du 23 mars), qui se présente comme un mouvement politico-militaire, base ses revendications sur :
- La marginalisation des populations tutsies congolaises, accusées d’être victimes de discriminations systématiques.
- La protection des communautés minoritaires dans les zones qu’il contrôle.
- La réintégration dans l’armée de ses anciens membres et leur reconnaissance dans l’appareil de l’État.
- La fin des arrestations arbitraires et la levée des mandats contre ses leaders.
- Une reconnaissance comme interlocuteur politique, refusée par Kinshasa qui le considère toujours comme un groupe terroriste soutenu par le Rwanda.🇷🇼
🏛️ La position du gouvernement congolais
Le gouvernement de Kinshasa, de son côté, campe sur une ligne de fermeté :
- Pas de négociation politique avec un groupe armé accusé d’être une marionnette du Rwanda.
- Exige le retrait immédiat et sans condition du M23 des zones occupées.
- Prône une solution par le processus de Nairobi et les mécanismes de l’EAC et de la SADC, non par un dialogue direct à Doha.
- Refuse toute réintégration automatique dans l’armée, arguant des précédents négatifs du passé (notamment l’intégration de 2013, jugée contre-productive).
⚠️ Pourquoi ça bloque ?
L’impasse est évidente et les causes multiples:
- Méfiance historique : chaque partie considère l’autre comme illégitime ou manipulée par des intérêts étrangers.
- Absence de médiateur neutre et crédible à leurs yeux : la RDC penche vers la SADC, le M23 préfère le Qatar ou des médiations plus proches de Kigali.
- Surmilitarisation du conflit : les enjeux économiques et géostratégiques (minerais, contrôle des axes routiers, influences régionales) pèsent plus lourd que la paix elle-même.
- Manque de volonté politique réelle des deux camps de faire les concessions nécessaires.
🕊️ Quel avenir pour la paix ?
Tant que le M23 sera considéré comme un simple instrument du Rwanda, et que ce dernier sera publiquement accusé par Kinshasa d’agression, le dialogue restera bloqué. À l’inverse, tant que Kinshasa refusera de reconnaître que certains griefs du M23 trouvent racine dans une réalité sociale et politique congolaise, la rébellion aura toujours des justifications internes à exploiter.
Un accord durable devra aller au-delà des armes et des postes, pour s’attaquer à la crise identitaire, à l’impunité, à la mauvaise gouvernance locale et à l’exclusion systémique. C’est seulement à ce prix que les pourparlers pourront déboucher sur une paix durable, non une simple accalmie tactique.
📌 Conclusion : l’illusion du temps qui apaise
La diplomatie du statu quo est une erreur tragique. Chaque jour sans solution est un jour de plus où des enfants meurent, des femmes sont violées, des familles fuient, et la haine grandit. Le silence de la communauté internationale, qui se contente d’observer Doha comme un théâtre secondaire, est complice de cette lente descente aux enfers.
La paix ne viendra ni par les armes seules, ni par les communiqués diplomatiques creux. Elle viendra par une volonté politique courageuse de nommer les problèmes, d’écouter les douleurs, et d’affronter les vérités que l’on cache depuis trop longtemps.
2. 🇨🇩 Dialogue de Kampala : médiation ou recomposition politique en RDC ?
Depuis quelques semaines, les projecteurs de la scène politique régionale se sont braqués sur Kampala, capitale de l’Ouganda. Une rencontre discrète mais lourde de sens s’y est tenue entre trois figures clés : Joseph Kabila, ancien président de la République Démocratique du Congo, Corneille Nangaa, ancien président de la CENI et aujourd’hui leader de l’Alliance Fleuve Congo (AFC/M23), et Yoweri Museveni, président de l’Ouganda. Cette réunion soulève de nombreuses questions quant à ses objectifs réels, ses implications géopolitiques et ses conséquences à long terme pour la paix et la stabilité de la RDC.
🤝 Trois hommes, trois rôles stratégiques
Joseph Kabila, bien que silencieux dans les médias depuis la fin de son mandat en 2019, n’a jamais quitté le jeu politique. Sa récente présence remarquée à Goma, fief sous influence du M23, ajoutée à cette rencontre à Kampala, marque un retour en scène, sous un angle plus tactique qu’idéologique. Kabila reste une figure respectée dans certaines sphères régionales et continue d’influencer discrètement l’armée, la diplomatie et les partis politiques.
Corneille Nangaa, de son côté, a troqué son rôle de technocrate électoral pour celui d’un acteur politique rebelle. À la tête de l’Alliance Fleuve Congo, coalition politico-militaire qui englobe notamment le M23, Nangaa s’efforce de faire reconnaître son mouvement comme une entité politique légitime. Il joue la carte de la rébellion avec une stratégie régionale bien articulée, appuyée par des alliances militaires et diplomatiques.
Yoweri Museveni, président de l’Ouganda depuis 1986, se positionne en parrain politique régional. Il a été tour à tour allié et adversaire de plusieurs présidents congolais. Son rôle dans cette médiation — s’il s’agit bien d’une médiation — peut être interprété comme une tentative de consolider son influence sur la région des Grands Lacs. Il cherche peut-être à désamorcer une crise armée prolongée qui menace les intérêts économiques et géostratégiques de son pays.
🎯 Quelle finalité pour cette rencontre ?
Les observateurs avertis évoquent plusieurs scénarios :
1. Un dialogue politique alternatif à celui piloté par Kinshasa avec la facilitation de la SADC, de la CIRGL et de l’EAC ;
2. Une plateforme pour négocier la reconnaissance de l’AFC/M23 comme acteur politique à part entière dans le débat national ;
3. Un projet de recomposition des forces politiques congolaises autour d’un « camp de la réconciliation », comme évoqué par Martin Fayulu, dans un contexte de défi sécuritaire sans précédent.
Mais cette dynamique reste entourée d’opacité. Aucune déclaration officielle n’est venue confirmer la finalité de ces pourparlers, ni en Ouganda ni en RDC.
🌍 Un impact régional et international
L’écho de cette rencontre va au-delà des frontières congolaises :
• Sur le plan régional, cette initiative renforce l’axe Kampala-Goma-Kigali, déjà soupçonné de soutien logistique ou diplomatique au M23. Cela pourrait raviver les tensions entre la RDC et ses voisins, notamment si Kinshasa perçoit cette réunion comme une tentative de déstabilisation.
• Au niveau international, les partenaires traditionnels de la RDC — Union européenne, États-Unis, ONU — observent ces mouvements avec prudence. Toute tentative de réintégration du M23 sans cadre institutionnel risquerait d’être perçue comme une légitimation d’une rébellion encore active sur le terrain.
⚖️ Risques et opportunités pour la RDC
Ce “dialogue de Kampala” comporte des risques évidents :
• Risque de division : contourner les cadres officiels de négociation fragilise l’unité nationale et renforce les frustrations au sein des institutions congolaises ;
• Risque d’impunité : négocier avec des groupes accusés de crimes graves sans garanties judiciaires pourrait compromettre la justice transitionnelle ;
• Risque de confusion politique : les multiples initiatives parallèles diluent les efforts de paix engagés par Kinshasa.
Mais il offre aussi des opportunités stratégiques :
• Une sortie de crise négociée, si les acteurs font preuve de bonne foi ;
• Une redéfinition du consensus politique national, en intégrant les voix jusque-là exclues, à condition qu’elles renoncent à la violence ;
• Un renforcement du leadership de Tshisekedi, s’il parvient à cadrer ces initiatives dans une vision inclusive.
🕊️ Pour un dialogue inclusif, souverain et transparent
L’avenir politique de la RDC ne se construira pas à huis clos, ni dans des capitales étrangères. Si cette rencontre vise sincèrement la paix, elle doit être suivie d’un dialogue élargi, transparent, sous garantie régionale et internationale, impliquant tous les acteurs représentatifs du peuple congolais.
Il ne s’agit pas de réhabiliter des figures politiques par des raccourcis diplomatiques, mais de redonner espoir à une nation meurtrie par des décennies de conflits. La paix durable ne sera possible qu’à travers la vérité, la justice, la participation citoyenne et la cohérence institutionnelle.
3. 📰 RDC : Dialogue à trois vitesses ou piège diplomatique ? Museveni, JKK, Nangaa et Félix face à l’épreuve du M23
Alors que la République Démocratique du Congo traverse l’un des épisodes les plus sombres de son histoire récente avec la résurgence de la rébellion du M23 dans l’Est du pays, une nouvelle dynamique diplomatique fait surface, surprenante pour certains, inquiétante pour d’autres : l’invitation conjointe de Joseph Kabila (JKK), Corneille Nangaa et le président Félix Tshisekedi, orchestrée par le président ougandais Yoweri Museveni, dans une tentative supposée de dialogue national ou régional.
Mais cette initiative soulève de nombreuses questions : Que cherche réellement Museveni ? Quels sont les rôles respectifs des protagonistes congolais ? Et pourquoi l’Ouganda, acteur ambigu du conflit, prétend-il jouer les arbitres ?
🎯 1. Museveni : Un « pacificateur » qui dérange
Officiellement, le président ougandais dit vouloir favoriser le retour de la paix dans la région des Grands Lacs. Toutefois, son rôle dans la crise congolaise est loin d’être neutre.
- Kampala a toujours entretenu des relations opaques avec certains éléments du M23, et plusieurs rapports ont souligné des mouvements suspects à la frontière Ouganda-RDC ;
- Par ailleurs, l’opération militaire conjointe UPDF-FARDC contre les ADF n’a pas empêché une recrudescence des violences ni offert un bilan convaincant ;
- Dans ce contexte, Museveni apparaît davantage comme un joueur stratégique que comme un médiateur crédible.
Lancer un dialogue en invitant Kabila et Nangaa, figures liées de près ou de loin à la rébellion ou à ses retombées politiques, ressemble davantage à une manœuvre de repositionnement régional qu’à un véritable engagement pour la paix.
🧩 2. Joseph Kabila : Le grand retour calculé ?
L’ancien président Joseph Kabila, silencieux depuis plusieurs années, refait surface au moment où l’État congolais est fragilisé. Pourquoi maintenant ?
- Certains y voient une volonté de revenir au centre du jeu politique et de profiter de l’essoufflement du régime Tshisekedi;
- Son ancienne proximité avec Museveni facilite sans doute sa re-légitimation dans un schéma diplomatique parallèle ;
- Mais son silence sur le M23, malgré les attaques sur Goma et les pertes humaines, interpelle. Son retour sous cette forme pourrait accentuer la fracture politique interne.
🎭 3. Corneille Nangaa : de la CENI à l’AFC/M23
Le passage de Corneille Nangaa du statut d’organisateur d’élections à celui de leader d’un mouvement armé politique interroge sur la crise morale et structurelle de la classe politique congolaise.
- Sa coalition AFC/M23 revendique une réinvention politique de la gouvernance congolaise, mais elle reste entachée par la violence, et ses liens avec le M23 rendent son discours difficile à dissocier du conflit armé ;
- Sa participation au dialogue initié par Museveni, loin de rassurer, peut être perçue comme une tentative de blanchiment politique d’un acteur porteur de division.
🧱 4. Tshisekedi : Coincé entre dialogue et fermeté
Pour le président Tshisekedi, la situation est périlleuse :
- Il doit faire face à une rébellion persistante, à une opposition interne qui se radicalise, et à des pressions régionales non maîtrisées ;
- En acceptant un dialogue où il se retrouverait avec Kabila et Nangaa, il risquerait d’institutionnaliser la rébellion ou de perdre en autorité ;
- Mais en le refusant, il pourrait être accusé d’entraver une opportunité de paix.
C’est une équation politique difficile, voire piégée.
🌐 5. Enjeux et finalité : vers un accord de partage du pouvoir déguisé ?
Le dialogue proposé pourrait cacher une logique de partage du pouvoir entre les anciens et actuels puissants, sous le paravent de la paix. Si tel est le cas, le peuple congolais en serait le grand perdant :
- Ni les victimes de guerre à l’Est, ni les déplacés, ni les veuves de Bunagana ou de Kishishe ne verront dans ce processus une justice ou une reconnaissance de leur souffrance ;
- Sur le plan international, cela enverrait un signal de faiblesse, ouvrant la porte à d’autres rébellions armées cherchant à obtenir des sièges à la table par les armes.
🛑 Conclusion : Méfions-nous des dialogues imposés par l’extérieur
L’initiative Museveni-Kabila-Nangaa-Tshisekedi peut paraître comme une ouverture, mais elle pose davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Elle risque de fragiliser l’autorité de l’État, de banaliser la rébellion armée comme levier politique, et de confisquer l’avenir du pays à son peuple.
Le dialogue, oui. Mais pas sans transparence, pas sans justice, et surtout pas sous tutelle étrangère. La paix en RDC ne viendra pas d’un deal entre anciens chefs, mais d’un processus inclusif, démocratique et souverain.
🧭 1. Comment le peuple congolais doit-il observer cette rencontre
Le peuple congolais doit observer avec vigilance, lucidité et mémoire historique cette initiative diplomatique tripartite entre Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, Corneille Nangaa et le président Yoweri Museveni :
- 🟠 Vigilance, car l’histoire du Congo montre que les dialogues sous pression internationale ou régionale ont souvent débouché sur des arrangements politiques au détriment du peuple, sans résolution durable des causes profondes des conflits ;
- 🔵 Lucidité, car il ne faut pas confondre réconciliation nationale avec légalisation d’impunités. Si des figures impliquées dans des structures armées comme l’AFC/M23 entrent dans un dialogue sans repentir ni justice, cela risque de démobiliser l’État et d’encourager d’autres rébellions ;
- 🟣 Mémoire historique, car les précédents dialogues (Sun City, Nairobi, Kampala) ont souvent été suivis de trahisons, violations des accords ou reconfigurations violentes du pouvoir
Le peuple doit exiger :
- Une transparence absolue sur les termes des discussions ;
- Que la Constitution ne soit pas négociée ;
- Que les crimes de guerre et exactions soient jugés, pas récompensés ;
- Et que les victimes de l’Est ne soient pas une monnaie d’échange dans des tractations élitistes.
🧩 2. Quelle est réellement la position et les intentions de Félix Tshisekedi ?
Félix Tshisekedi, dans ce contexte, joue une carte stratégique à haut risque.
Ses intentions apparentes :
- Il cherche à projeter une image de leader rassembleur, capable de dépasser les clivages politiques pour sauver la nation menacée ;
- Il tente de reprendre l’initiative diplomatique, alors que la situation sécuritaire sur le terrain le fragilise ;
- Il pourrait aussi vouloir désamorcer les alliances sous-régionales (Rwanda-Ouganda-M23) en intégrant Museveni dans un format de dialogue indirectement contrôlé.
Mais en réalité :
- Il est coincé entre la pression de l’opinion publique congolaise, très méfiante vis-à-vis de tout compromis avec le M23, et les pressions diplomatiques régionales et internationales pour dialoguer ;
- Il sait que la coalition AFC/M23 a pris une dimension politique, avec Nangaa qui cherche à exister électoralement en 2028 ou même avant par la pression armée ;
- Tshisekedi pourrait vouloir récupérer ou neutraliser Nangaa politiquement, tout en affaiblissant Joseph Kabila sur la scène politique.
Mais il prend un gros risque : si ce dialogue est perçu comme un retour déguisé de figures jugées complices de la guerre, il pourrait perdre la confiance d’une partie de la population et des forces sociales et militaires fidèles à l’État.
⚖️ 3. Quelles nuances entre les accords non respectés entre Félix et ses partenaires congolais et ceux avec l’Ouganda ?
a. Accords congolais non respectés (internes):
- Accords de coalition CACH-FCC (avec Kabila) : Rupture brutale en 2020, méfiance mutuelle, et rejet de dialogue formel jusqu’ici.
- Accords avec certains opposants : souvent politiques, mais non contraignants juridiquement. Ils n’ont jamais débouché sur une plateforme nationale de réconciliation inclusive.
Ces accords souffrent généralement de :
- Manque de clarté sur les objectifs ;
- Égoïsmes politiques ;
- Et une absence de garantie de mise en œuvre.
b. Accords avec l’Ouganda (externes) :
- L’Ouganda est partie prenante des conflits armés dans l’Est (directement ou par proxy) ;
- L’accord militaire conjoint pour lutter contre les ADF a été partiellement appliqué mais avec des zones d’ombre sur les résultats, les objectifs réels et les pertes civiles ;
- Museveni est aussi en position d’ambiguïté, car il entretient une relation équivoque avec certains groupes armés, y compris des composantes du M23.
💡 La nuance majeure :
- Les accords internes sont politiques et peuvent être renégociés au sein des institutions ;
- Les accords avec l’Ouganda sont géopolitiques, et liés à la souveraineté et à la sécurité nationale. Leur violation a un impact direct sur la guerre et la paix, et engage la RDC à l’international.
🔚 Conclusion
Le peuple congolais doit éviter le piège du fatalisme ou de l’émotion, et adopter une posture exigeante, responsable et patriotique. Ce dialogue peut être une opportunité de rupture avec le cycle guerre/dialogue/compromis/sabotage, mais il peut aussi renforcer le désordre, s’il est manipulé.
Tshisekedi doit clarifier sa vision : veut-il négocier une paix durable et juste, ou racheter un calme temporaire contre des concessions dangereuses ?
Le Congo ne peut plus se permettre une paix bancale. Il lui faut une justice solide, une diplomatie souveraine, et un peuple éveillé.
⸻
🖋️ ✍️ Par Ir Fiston Mitima Kasi
Ingénieur, analyste politique et observateur indépendant des processus de paix en Afrique centrale.

Commentaires
Enregistrer un commentaire
Bienvenue sur mon blog !
Ici, tu entres dans un espace d’idées, d’engagement et d’inspiration. Un lieu où s’entrelacent politique, environnement, technologie, entrepreneuriat, éducation et jeunesse, avec une seule ambition : construire une Afrique consciente, responsable et innovante.
Que tu sois passionné·e de changement social, curieux·se d’innovation, engagé·e pour le climat ou porteur·se d’un projet entrepreneurial, ce blog est aussi le tien.
À travers des analyses critiques, des portraits inspirants, des chroniques engagées ou des partages d’initiatives locales, je t’invite à réfléchir, à débattre et surtout… à agir.
🌍 Un autre avenir est possible. Il commence ici, avec toi.
🔔 Abonne-toi, commente, partage… et ensemble, faisons grandir le mouvement